8 mars 2024

L’éducation à la sexualité de la maternelle à la terminale ! Pour tous ?

Le Conseil supérieur des programmes vient de publier un document de 65 pages sur le sujet, qui fera date.

Dès l’introduction, il est précisé ceci : « destinée à tous les élèves, encadrée par un programme national, l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité exprime un engagement collectif de la Nation. Elle revêt un caractère obligatoire et elle est mise en œuvre sur l’ensemble du territoire, tant dans les établissements publics que dans les établissements privés sous contrat » ; il faudrait ajouter ici « d’association ».

En effet, cette importante précision s’impose car il existe de facto aujourd’hui trois sortes d’écoles en France :

  • Les écoles publiques.
  • Les écoles privées sous contrat d’association.
  • Les écoles libres, hors contrat ou sous contrat simple.

La distinction entre le contrat simple et le contrat d’association est peu connue car dans les faits, ce type de contrat est peu utilisé. Il a d’ailleurs été supprimé en 1980 pour les écoles secondaires, sans que l’on sache bien pourquoi. Or, les écoles sous contrat simple sont libres d’embaucher leur personnel et libres du choix de leur programme, dans le respect du « socle commun des connaissances et des compétences » qui s’impose à tous. Mais il est vrai qu’elles reçoivent moins de subventions…

Dans les faits, seules les écoles hors contrat et sous contrat simple sont encore libres dans notre pays car elles ne sont pas obligées de suivre les programmes de l’éducation nationale, en particulier sur ces questions si délicates et intimes de l’éducation sexuelle ! En effet, non seulement les écoles hors contrat sont libres de leur programme, mais les écoles sous contrat simples doivent seulement s’en « inspirer », sans que cela ait un caractère obligatoire.

Les familles qui veulent protéger leurs enfants – dans le primaire et au collège – de cet « enseignement » qui relève de leur responsabilité première, et qui entrera en vigueur en septembre 2024, peuvent se tourner vers les 2 500 écoles libres qui existent en France ou pourquoi-pas en fonder de nouvelles.

La Fondation pour l’école n’ignore pas, bien entendu, les dégâts de tous ordres que provoquent chez les enfants les diffusions, par divers supports (smartphones, etc.), d’images dégradantes et avilissantes de la sexualité humaine ; mais elle entend être respectueuse des choix éducatifs des parents, au besoin en veillant à ce que les écoles leur apportent toute l’aide possible pour qu’ils remplissent au mieux leur mission d’éducateurs.

La Fondation pour l’école est là pour les accompagner et les soutenir !

 

Contact Presse : 

Anne-Françoise de Saint-Albin

06.03.89.34.68

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