Hors contrat : l’école qui pousse quand le public ferme
Alors que 5 000 classes ferment dans l’enseignement public, près de 400 ouvrent cette année dans le hors-contrat. La France en compte désormais 2 614, plébiscitées pour leurs pédagogies alternatives, leur discipline assumée et un coût moindre pour les familles.
La France compte désormais 2 614 établissements hors contrat contre quelques dizaines il y a trente ans, révèle la Fondation pour l’école dans son bilan de rentrée. Alors que, cette année, l’enseignement public ferme 5 000 classes, près de 400 ouvrent dans le hors-contrat. Un succès que la fondation explique par des choix pédagogiques assumés : ancrage dans la nature, interdiction du smartphone, port de l’uniforme, méthode syllabique, recherche de l’excellence, accompagnement renforcé et place reconnue aux parents.
Elle rappelle également qu’un élève coûte 9 710 euros par an dans le public, 6 000 euros dans le privé sous contrat (dont 4 200 euros publics), contre environ 3 000 euros dans le hors-contrat, intégralement supportés par les familles. Si les écoles hors contrat n’existaient pas, l’État devrait donc scolariser les 140 000 élèves du hors-contrat et dépenser 1,27 milliard d’euros supplémentaires.
Elisabeth Caillemer
