9 juillet 2018

Plus de 7 profs sur 10 ne retirent rien de leur formation continue en primaire

Dans sa dernière Newsletter du 3 juillet dernier, le think tank dédié à l’éducation Vers Le Haut se fait l’écho d’un rapport de l’IGEN (Inspection générale de l’Education nationale) stipulant que 73% des enseignants en primaire ayant bénéficié d’une formation continue n’en ont rien retiré. 

Un rapport alarmant, qui souligne une fois encore la légitimité des instituts tels que l’ILFM et l’Académie du Professorat, deux organismes de formation continue des enseignants de l’enseignement privé, l’un pour les enseignants du primaire, l’autre pour ceux du secondaire.

Ces deux organismes ont à cœur de proposer à leurs élèves des formations avec une ambition forte, notamment au niveau académique, sans négliger la formation pédagogique et les cas pratiques. Ancrés dans le terrain, faisant bénéficier à leurs élèves d’une formation de pair à pair de qualité, l’ILFM comme l’Académie du Professorat apportent des solutions concrètes aux enseignants, précédant en cela les dernières recommandations de l’OCDE, de la Cour des Comptes et de l’Éducation nationale elles-mêmes en la matière.

Pour en savoir plus sur ces deux organismes, cliquez ci-dessous :


Formation continue : plus de 7  professeurs des écoles sur 10 n’en retirent rien

D’après le rapport des Inspections Générales de l’Éducation Nationale, pas moins de 73 % des 20 219 professeurs des écoles interrogés après avoir suivi une formation estiment « n’avoir rien acquis ». 

La formation reçue est jugée « inadaptée » et « peu efficace ». Alors même qu’ils estimaient les thèmes retenus comme intéressants, les professeurs des écoles se disent ensuite déçus du contenu des formations. 

Le rapport rend compte de la difficulté des dispositifs à répondre aux attentes des professeurs. Il formule alors des préconisations dans le pilotage, l’ingénierie de formation, de la réglementation et de la gestion des dispositifs, en insistant notamment sur la formation des formateurs eux-mêmes, l’identification des besoins et l’évaluation des formations.

De son côté, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, a promis de « faire évoluer » la formation initiale et la formation continue.

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