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Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM qu’au sein de l’association Trans-maître.

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour enseigner l’histoire et la géographie à l’école primaire.

 


Ecole-Blanc-Mesnil-Wasquehal-Francoise-Candelie… par liberte-scolaire

 Dans le nouvel ouvrage qu’il consacre à l’apprentissage de la lecture, Stanislas Dehaene propose un plaidoyer synthétique mais argumenté en faveur des méthodes traditionnelles (analyse syllabique, progression rationnelle dans la présentation des phonèmes et graphèmes, association du geste d’écriture à la lecture).

La question essentielle à laquelle ce livre entend apporter une réponse apparaît dès la première ligne : « Comment faisons-nous pour lire ? ». Et ses enjeux sont aussi posés : la recherche scientifique a clarifié « la manière dont le cerveau se modifie au fil de cet apprentissage ». Voilà qui doit arrêter le lecteur : l’apprentissage n’est plus une simple acquisition technique, mais il a un retentissement sur le fonctionnement même du cerveau de chaque individu. Cela redonne toute sa noblesse – et sa vigueur – au débat sur la pédagogie !

L’ouvrage de S. Dehaene est très clair dans sa progression : une première section « dissèque le fonctionnement du cerveau quand il lit et quand il apprend à lire ». Pour le grand public, c’est certainement la partie la plus nouvelle et la plus intéressante. Les deuxième et troisième sections sont immédiatement utilisables par les maîtres et les parents ; elles ne font toutefois que conforter ce que clament depuis trente ans les nombreux contempteurs des méthodes pédagogiques de la deuxième moitié du XXe siècle. Nous n’osons dire les « méthodes modernes », car le livre de Stanislas Dehaene prouve bien que la modernité, qui ne peut s’opposer aux preuves scientifiques, ira dans le sens des méthodes traditionnelles, lesquelles redeviendront, pour le coup, les méthodes d’avant-garde !

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Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM qu’au sein de l’association Trans-maître.

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour enseigner la récitation à l’école primaire.

Comment enseigner la récitation ? Par Françoise… par liberte-scolaire

BILLET D’HUMEUR

Tout le monde, ou presque, s’est félicité, il y a quelques années, du retour triomphal de la méthode syllabique dans les classes de CP. C’était heureux. Et les parents ont vu avec enthousiasme les enfants revenir le soir avec le manuel Leo et Lea. Connu, reconnu, apprécié et défendu, ce manuel a séduit de très nombreux professeurs. Neuf personnes, dont deux orthophonistes, collaborent à cette entreprise éditoriale ; voilà de quoi nous rassurer.

J’ai découvert cette méthode grâce à mon fils aîné, lorsqu’il est entré au CP.

Je suivais la méthode avec attention, un peu décontenancé parfois par le contenu des phrases à déchiffrer, mais décidé à rester bienveillant, puisque c’était une méthode syllabique.

Il est revenu, un soir, alors qu’il commençait à peine à savoir lire, avec un petit fascicule complémentaire. L’idée est bonne, de permettre aux enfants, très tôt, de lire de « vrais livres », racontant une courte histoire. Mon garçon s’installe donc, et commence. « Le Chat doré ». Il essaie de lire la première phrase : « Rajiv, le maharadjah, a appelé le chat doré. » Bien évidemment, le mot « maharadjah » a posé problème, tout comme le prénom du jeune héros, qui est difficile non seulement à lire, mais aussi à prononcer. J’étais perplexe ; on le serait à moins. J’écoute toutefois la suite : « Juché sur la ramure de l’hévéa, là dehors, le chat doré se dissimule. » Ce n’est plus un livre ludique devant donner à l’enfant le goût de la lecture, mais le support d’une séance de rééducation orthophonique… J’encourage mon garçon qui désespère, et qui trouve que, décidément, tout cela est bien fastidieux.

Je n’ai pas identifié la langue dans laquelle était écrite la quatrième phrase :  » Chat doré je suis vif je suis, élevé je suis ; de ma chasse je vis, je pars !  » Je respecte la ponctuation, mais je passe la mise en page poétique qui fait danser les mots sur les lignes… J’ai cru à une plaisanterie. On ne pouvait donner ça à lire à des enfants ne maîtrisant qu’à peine les rudiments de la langue écrite et les codes typographiques qui la rendent compréhensible !… Je gardais en mémoire les nombreux manuels anciens que j’avais amoureusement collectionnés pour pouvoir lire à mes enfants des histoires amusantes et accessibles : dans aucun on n’eût pu trouver une seule faute de langue, ni même une seule négligence.

Le reste du fascicule est dans le ton du début :  » la dame du Maharadjah se pare. La dame a mis le joli sari chamarré.   » Que pense l’enfant de CP qui lit cela sérieusement ? Qu’on ne peut lire un texte de cinq pages sans ouvrir cinq fois le dictionnaire… C’est très encourageant ! J’ai d’ailleurs appris à l’occasion de cette séance de devoirs vespéraux ce qu’était un lassi. Non, non, ce n’est pas le mâle de la gentille Lassie de notre enfance, mais une boisson indienne au yaourt. L’apprentissage de la lecture est ainsi couplé à l’ouverture culturelle, et à la leçon de chose de l’atelier cuisine… on aurait tort de se plaindre !

La suite est tout aussi exotique : « La dame a appelé Rajiv. Fils, le repas ! Riz parfumé, soja, pommes séchées ravissent le Maharadjah. Rajiv ravale sa larme. »

A la page suivante :  » Le chat doré a fui, Le (la majuscule après virgule est dans le texte) défilé m’assomme, je suis fâché, je suis marri. » Pour sûr, un mot aussi rare que l’adjectif « marri » convient parfaitement à une phrase à la syntaxe si originale.

Enfin vient le dernier paragraphe. C’est l’apothéose :  » La jolie Parul rit. Huit lis parfument la villa. Rajiv, séduit, rit. A la mi-mars, Rajiv et Parul se marient. Le chat doré arrive, doré, mordoré. Il salue Parul, il salue Rajiv. Vive la vie !  »  Essayez de lire cela à voix haute. Pas évident, n’est-ce pas ? Rassurons-nous : nos enfants s’en sortent bien ! Toutes les évaluations le prouvent, d’ailleurs.

Conclusion : quand vous en rencontrerez, méfiez-vous des chats dorés et vifs qui chassent dans la ramure des hévéas, et des indiennes au sari chamarré qui rient et se marient devant leur chat marri…

Gauvin Buriss, professeur agrégé

Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM qu’au sein de l’association Trans-maître.

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour permettre aux élèves de primaire d’acquérir un vocabulaire riche et varié.


Ecole-Blanc-Mesnil-Wasquehal-Francoise-Candelie… par liberte-scolaire

Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM qu’au sein de l’association Trans-maître.

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour enseigner la grammaire à l’école primaire.


Ecole-Blanc-Mesnil-Wasquehal-Francoise-Candelie… par liberte-scolaire

Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM qu’au sein de l’association Trans-maître.

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour enseigner le calcul.


Ecole-Blanc-Mesnil-Wasquehal-Francoise-Candelie… par liberte-scolaire

Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM qu’au sein de l’association Trans-maître .

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour enseigner la lecture.

 


Ecole-Blanc-Mesnil-Wasquehal-Francoise-Candelie… par liberte-scolaire

Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer » ). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM  qu’au sein de l’association Trans-maître.

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour enseigner l’écriture.

 

Ecole-Blanc-Mesnil-Wasquehal-Francoise-Candelie… par liberte-scolaire

Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis, en 2009, elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), avec une trentaine d’enfants, ceux que vous entendrez chanter dans ce petit film. Elle a reçu un soutien enthousiaste de la mairie.

Pour elle, « il faut enseigner de façon rigoureuse et progressive. Ne pas hésiter à définir des programmes consistants et à faire faire beaucoup d’exercices d’application aux élèves. Ils doivent écrire beaucou, apprendre par coeur… Il faut leur transmettre le patrimoine! Et toujours, humblement, chercher… car chaque enfant est unique ».

Aujourd’hui, cette école indépendante est en plein essor.

 

BLANC_MESNIL par liberte-scolaire