Actualités

« Journées Trans-Maître :
Cycle de conférences les 27 et 28 octobre 2012 »

Vous êtes enseignant débutant ou expérimenté,
parent d’élève ou simplement
intéressé par les problèmes de l’école
et de la transmission des savoirs,
l’association Trans-Maître vous convie à deux journées de
conférences qui se tiendront à :

Institut des Hautes Etudes Scientifiques
35 route de Chartres 91440 Bures-sur-Yvette

Intervenants  :

Véronique Benzaken           présidente de Trans-Maître
Françoise Candelier
             directrice primaire, académie de Lille
Laure Cren                           institutrice, académie de Rennes
Michaël Devaux                    professeur  agrégé de philosophie, IUFM d’Alençon
Brigitte Etienne                   
orthophoniste
Jean-Pierre Ferrier
              professeur de mathématiques à l’université de Lorraine
Florent Gouget                    
professeur de français, académie de Lyon
Jean Michel Jamet              
instituteur, académie de Rennes
Laurent Lafforgue              
mathématicien, médaille Fields et professeur à l’IHES
Marc Le Bris
                        instituteur, académie de Rennes
Jean Nemo                           
directeur des éditions La librairie des écoles
Jean-Pierre Picandet           
instituteur, académie de Clermont Ferrand
Jean-Louis Thévenet
            professeur de français, académie de Lille

Samedi 27 octobre 2012

 de 9h 30 à 12h

Présentation Véronique Benzaken
Socle des fondamentaux à l’école primaire
Jean-Pierre Ferrier
L’instruction morale et la didactique de la maxime
Michaël Devaux
L’école face à la déferlante numérique Florent Gouget

de 14h à 19h

Structures des écoles élémentaires
(classes d’âge ou classes de niveau, mesure et publication des résultats scolaires, enseignement public et enseignement privé) Marc Le Bris

Apprendre à lire : quand et comment ? Brigitte Etienne

La méthode de Singapour Jean-Michel Jamet

Dimanche 28 octobre 2012

Lire la suite

Vous êtes enseignant débutant ou expérimenté, parent d’élève ou simplement intéressé par les problèmes de l’école et de la transmission des savoirs, l’association Trans-Maître vous convie à deux journées de conférences.

Journées TRANS-MAITRE, les 27 et 28 octobre à l’IHES,
Le Bois-Marie, 35 route de Chartres,

91440 Bures-sur-Yvette, près de Palaiseau.

Avec la participation de :

Brigitte Etienne, orthophoniste, expliquera les problèmes d’apprentissage de la lecture au CP.
Florent Gouget, professeur, interviendra sur la place du numérique dans l’école.
Jean-Michel Jamet, instituteur, présentera la méthode de mathématiques de Singapour.
Laurent Lafforgue, médaille Fields de mathématiques, animera une table ronde sur le thème :
« la relation entre l’instituteur et sa hiérarchie ».
Des instituteurs et professeurs membres de Trans-Maître exposeront leurs pratiques de classe.
Jean Némo, directeur des éditions La Librairie des écoles, présentera ses
ouvrages scolaires.
Un programme détaillé sera communiqué dès la rentrée scolaire prochaine.
Entrée gratuite.

Pour plus d’informations : Transmaitre2012_Journées

Qu’ils chantent l’Ave Maria de Haendel ou des airs traditionnels russes, les chœurs d’enfants ne laissent aucun auditoire indifférent. S’ils respirent la joie de vivre et la vitalité, les jeunes choristes savent aussi faire montre de discipline, d’assiduité, voire d’humilité quand il s’agit de comprendre un texte, d’en exprimer les moindres nuances et de répéter sous la houlette de chefs de chœur aussi exigeants que généreux. Écoutons deux d’entre eux.

Les Petits Chanteurs de saint Dominique : Canticorum jubilo !

Cette manécanterie dirigée par Vianney Châtillon est composée de garçons de 8 à 18 ans issus de l’école indépendante du Pecq. Aimer chanter et avoir l’oreille musicale ne suffit pas. Pour être admis dans un chœur, le jeune garçon doit aussi être motivé, discipliné et assidu.

Ancien petit chanteur, passionné de musique, il nous explique ce qu’il recherche :

« Ce qui compte le plus à mes yeux, c’est de sensibiliser les jeunes à la Beauté avec un grand B. J’aimerais qu’ils soient touchés par cette Beauté qui vient de Dieu. Chanter, c’est avant tout exprimer sa joie de vivre et de croire !

Chanter est aussi une école de vie, où l’on apprend le travail en équipe etla discipline. Ilfaut accepter de se fondre dans un tout, de donner de soi-même – donner sa voix ! – au profit d’une œuvre commune.

Lire la suite

Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation, a proposé de rouvrir le débat sur la mise en place d’un tutorat des jeunes professeurs par des professeurs désormais à la retraite. Mais la solution sera-t-elle en mesure de sauver ce qui reste d’un système de formation agonisant ? Une interview d’Anne Coffinier sur le site d’information Atlantico.

Atlantico : Vincent Peillon a proposé de remettre au cœur des concertations avec les corps intermédiaires de l’Éducation nationale, la proposition consistant à permettre aux enseignants retraités de servir de tuteurs aux jeunes frais émoulus de l’IUFM afin de les aguerrir un peu avant qu’ils ne se lancent devant les classes. Comment juger une telle solution ?

Anne Coffinier : C’est une reconnaissance assez honnête de l’ampleur des carences qui existent dans la formation des professeurs depuis la création des IUFM par Lionel Jospin. En effet, si cette génération de professeurs était solide, point ne serait besoin de l’enjamber pour chercher de l’aide auprès de la génération précédente, formée dans les écoles normales… Les récentes réformes ont fragilisé encore plus les maîtres débutants en supprimant en pratique les stages dans les salles de classe.

L’idée de mettre à profit le savoir-faire et l’expérience patiemment acquis par les professeurs ayant à leur actif plus de 30 ans de métier nous semble bonne en soi. Force est de constater qu’aujourd’hui, cette expérience et ce trésor de « bonnes pratiques » sont totalement négligés par l’Éducation nationale. Les stagiaires ne sont pas confiés aux professeurs les plus reconnus par leurs pairs ou par les parents. Les maîtres de stage sont aujourd’hui sélectionnés selon des modalités mystérieuses qui, en tout cas, ne conduisent pas systématiquement à confier les jeunes professeurs à des professeurs très qualifiés et motivés pour transmettre. 

Lire la suite

« Tous les enfants du monde ont des talents, tous ! » Caroline Sost en est persuadée. Pour la directrice de l’école indépendante Living School, « école écocitoyenne innovante » bilingue, il est très important de reconnaître et valoriser tous les enfants. C’est pourquoi elle invite familles et écoles à participer à un grand « événement » sur ce thème dans le cadre de la « Semaine Planétaire pour un Monde Meilleur » qui se déroulera du 9 au 17 juin.

« Cette semaine-là, explique Caroline Sost, nous proposons de porter le regard sur les qualités, les richesses, les talents, les compétences – en un mot sur le potentiel – de tous les enfants du monde. Avoir confiance en ses capacités dès le plus jeune âge, c’est un cadeau pour la vie. Il serait bon, plutôt que de porter son regard sur les limites et les difficultés des enfants à coup de « peut mieux faire » ou de « nul », d’orienter résolument son regard sur l’immense potentiel des enfants. Les enfants disposent effectivement d’un potentiel infini à créer, inventer, grandir, se développer… ».

Il s’agit donc, pour elle, de développer un climat positif et constructif, en donnant le droit à l’erreur, en considérant chaque enfant dans son potentiel et sans jugement de valeur. Les enseignants (éducateurs, animateurs…) pourront instaurer par exemple des moments spécifiques pour célébrer les réussites des enfants. Tour à tour, les enfants pourront s’exprimer sur leurs réussites de la semaine. On pourra entendre : « J’ai réussi à faire du vélo sans les petites roulettes» ou encore « Je suis contente parce que j’ai aidé untel à faire telle chose. »

Lire la suite

Dans le contexte de crise que traverse l’école, l’Institut Libre de Formation des Maîtres, créé en 2007, propose aux futurs maîtres d’école une formation exigeante unique en son genre : elle repose sur la recherche de l’excellence académique dans les disciplines fondamentales à enseigner, une préparation philosophique aux responsabilités et libertés qui les attendent, et l’apprentissage pratique des réalités du métier au cours de stages. Ses anciens élèves sont très recherchés par les écoles indépendantes.

Quelle sera l’école de demain ? Tel était le thème du « Mardi des Bernardins » du 31 janvier 2012. Au micro notamment, Jean-Noël Dumont, philosophe agrégé,  fondateur et directeur du Collège Supérieur et administrateur de la Fondation pour l’école, Hervé Mariton, député UMP de la Drôme et Thierry Marchal Beck, président du Mouvement des Jeunes Socialistes. Ils ont ainsi pu débattre de l’avenir de l’école : les missions de l’école, l’autonomie des établissements, la liberté des familles. Voici les meilleurs moments de cette conférence, dont vous trouverez aussi l’intégralité ici.

 


Conference_Bernardins par liberte-scolaire

Madame Françoise Candelier a enseigné pendant trente ans dans le public. Elle a fait partie des réformateurs de l’école publique (programme SLECC, « Savoir Lire, Écrire, Compter, Calculer »). Puis elle a fondé sa propre école, l’école du Blanc-Mesnil, à Wasquehal (Nord), une école indépendante en plein essor. Elle continue à agir pour former la nouvelle génération de professeurs aussi bien à l’ILFM qu’au sein de l’association Trans-maître.

Elle présente ici les progressions qu’elle a élaborées pour former les élèves de primaire à la rédaction.


Ecole-Blanc-Mesnil-Wasquehal-Francoise-Candelie… par liberte-scolaire

Plus de 20% des professeurs du primaire n’utilisent aucun manuel scolaire et préfèrent, malgré la surcharge de travail, préparer leurs fiches et les photocopier. Or, un cartable sans livres, cela n’aide guère les élèves à structurer leurs apprentissages. Voici une interview de Jean Nemo, fondateur en 2007 des éditions de La Librairie des écoles pour renouveler l’offre de manuels scolaires et en s’inspirant de méthodes éprouvées par des générations d’enseignants.
 

Qu’est-ce qu’un manuel?
Jean Nemo : Du b.a.-ba à e=mc2, le «manuel» est le document qui contient le cours. Il permet aux élèves d’avoir une vision d’ensemble du programme, de s’avancer ou de revenir librement sur des notions mal comprises. De plus, il sert de pont entre l’école et la famille. Le plus souvent, le manuel est aussi une «méthode», c’est-à-dire une mise en forme structurée et progressive des connaissances. C’est pourquoi il peut contenir exercices, illustrations et révisions.

Quid du livre du maître?
J.N. : Quand le manuel n’est pas seulement un cours illustré, mais une méthode, celle-ci repose sur des principes pédagogiques explicités dans un livre du maître. Cet ouvrage ne se limite pas à donner les réponses aux exercices. Il aide le maître, séance après séance, à organiser concrètement le «pilotage » de la classe.

De quelles libertés les éditeurs disposent-ils ?
J.N. : Les éditeurs sont libres, à condition de tenir les objectifs fixés par les programmes officiels. Ce sont les professeurs qui, par le jeu de la libre concurrence, sont en situation de rejeter les mauvais manuels : chaque professeur choisit son manuel, selon le principe de la liberté pédagogique. Il peut même décider de ne pas en utiliser. En pratique, les écoles s’efforcent de faire des choix cohérents entre les classes et entre les niveaux, afin que les élèves ne changent pas de méthode en passant du CP au CE1, par exemple.

En 2011, huit grands éditeurs concentrent 80% du marché scolaire. Quelle est la place des petits éditeurs ?
J.N. : Aujourd’hui, 20% – et sans doute plus encore – des professeurs de primaire n’utilisent aucun manuel. Sans doute ne sont-ils pas satisfaits par l’offre actuelle des grands éditeurs. En proposant une offre alternative, la Librairie des écoles espère les réconcilier avec l’usage de manuels simples, efficaces et classiques.

Quel avenir ont les manuels en ligne ?
J.N. : Peu importe le contenant, c’est le contenu qui prime. Ce qui fait la qualité d’une méthode pédagogique, c’est sa cohérence, sa progression, la qualité de sa vulgarisation. Le fait de multiplier les sources, les supports, les gadgets ne peut que nuire à la clarté et à l’ordre dont les élèves ont tant besoin. Cela dit, rien n’empêche de concevoir des contenus rassemblant ces qualités essentielles sur un support numérique. À ma connaissance, ce n’est pas encore le cas.

Pensez-vous que l’unité des programmes est une condition sine qua non de l’unité et de la cohésion politique de la nation?
J. N. : Que l’État fixe des objectifs me semble être cohérent avec l’existence d’une Éducation nationale. Mais les méthodes pour y parvenir, elles, sont le fruit d’une pratique complexe, dont l’efficacité est quotidiennement éprouvée par les professeurs. La liberté pédagogique est donc essentielle pour mettre en concurrence les différentes méthodes. Et, si certaines d’entre elles permettent aux élèves d’aller plus loin que ne l’exigent les programmes, je ne vois pas ce que la France peut y perdre.

Nombre de professeurs et d’élèves sont peu convaincus de l’esprit mécaniste et réductionniste avec lequel la biologie, et au-delà les SVT – cette matière quelque peu hybride – sont enseignées. Il faut reconnaître qu’il est difficile de proposer un enseignement de qualité en ce domaine. Notamment parce que les tenants du « tout génétique », et d’un monde sans mystère et sans Dieu, ont du mal à s’accorder sur le choix du même manuel que ceux qui croient que la science n’a pas encore percé le mystère de l’homme.

Alors même que les manuels proposés par les éditeurs ont donné lieu à de nombreuses critiques, voici qu’un manuel de SVT gratuit et alternatif vient de sortir sur internet. Il ne relève, à ce qui nous semble, ni d’une approche athée ni d’une approche religieuse. Il propose une approche honnête et prudente du programme avec laquelle professeurs et élèves de tous horizons devraient pouvoir être à l’aise.

Le site est consultable sur l’adresse suivante :  svtfemininmasculin.com

Il s’agit d’un site « pour les enseignants et les élèves ».

Le rédacteur du site internet indique que ce « site SVT-Féminin-Masculin a été réalisé par des professionnels de plusieurs disciplines pour venir en aide aux professeurs de SVT de 1ère L et ES et de Terminale, afin de préparer leurs cours, conformément aux nouvelles directives du BO n° 9 du 30 Septembre 2010. »

Il aurait été rédigé par un collectif composé par « des professionnels de la santé (médecins), de l’éducation (professeurs de SVT), des chercheurs en biologie, en sciences sociales et politiques, des éducateurs à la vie, des conseillers conjugaux et psychologues et des philosophes, concernés par les récentes modifications apportées aux trois chapitres du programme de SVT, intitulés Féminin-Masculin, et qui traitent de « la prise en charge de façon responsable de sa vie sexuelle par ce futur adulte » BO 30 Sept 2010 » et « conscients de l’importance de « parfaire une éducation à la sexualité qui a commencé au Collège » BO 30 Sept 2010 ».

On peut regretter que ce site ne mentionne ni nom d’auteur, ni nom d’éditeur, ce qui aurait permis de les contacter pour obtenir des informations complémentaires sur la méthode et les fondements philosophiques, scientifiques et pédagogiques sur la base desquels ce manuel en ligne a été rédigé.

Le but affiché par le site SVT Féminin Masculin est en tout cas « de donner des outils clairs, facilement utilisables par les professeurs et les élèves, qui complètent ou remplacent les livres scolaires : rappel des acquis, connaissances scientifiques « clairement établies, qui ne laissent place ni aux informations erronées sur le fonctionnement du corps, ni aux préjugés » BO 30 Sept 2010, exercices pratiques permettant de valider les compétences exigibles à l’examen (BAC pour les 1ères L et ES), fiches « hors programme » interdisciplinaires, pour élargir la réflexion. 

Ce site/livre est organisé en trois chapitres du programme qui ont été conçus sous forme d’arborescence. Cette dernière tiendrait compte, au plus près, des « notions et contenus » exigés par le BO :

  1. Prendre en charge de façon conjointe et responsable sa vie sexuelle
  2. Devenir Homme ou Femme
  3. Vivre sa sexualité