Actualités

L’historien Christophe Dickès propose, sur la webTV Storia Voce, une émission passionnante à la découverte d’Alcuin, grande figure de l’érudition européenne, qui domina la période si riche de la Renaissance carolingienne, en tant que proche conseiller et ami de Charlemagne.
Originaire d’Angleterre, il parcourut l’Europe, d’Aix-la-Chapelle à Rome en passant par Tours ou Francfort.

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Le 4 septembre prochain sera publié le livre Quel lycée au XXIème siècle ?. Rédigé par une équipe de professeurs engagés auprès de l’Ecole Professorale de Paris, cet ouvrage est le fruit de séminaires de recherche dans le but de rebâtir un Lycée digne de ce nom. Par « Lycée », entendons un enseignement secondaire, « conçu selon un processus continu et progressif se déroulant dans une seule et même institution, de la plus petite classe (vers l’âge de dix ans) à la plus avancée (vers dix-sept ans) ».

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L’école bilingue de Haute-Savoie a ouvert ses portes en septembre 2010 et connaît un franc succès puisqu’elle accueille aujourd’hui 250 élèves de la maternelle au CM2. Elle ouvrira deux classes supplémentaires à la rentrée dans un établissement sous contrat. Cette prise en charge de l’Éducation Nationale du salaire des professeurs constitue une reconnaissance remarquable du succès des écoles hors-contrat par l’école publique.

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FPEEI

En mai dernier, en Ile-de-France, de nombreuses familles ont eu la très mauvaise surprise, au moment de renouveler la Carte Imagine R de leur enfant pour l’année scolaire 2016/2017, de ne plus bénéficier de la traditionnelle subvention de 150 euros du Conseil départemental.

La FPEEI a alors formé un recours gracieux auprès des Conseils départementaux d’Ile- de- France, avant de former, en l’absence de réponse sous quinze jours, des recours contentieux si la situation quo ante n’était pas restaurée.

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Logo EPPLe samedi 4 mars dernier se sont tenues les Portes ouvertes de l’Ecole Professorale de Paris. L’occasion pour Anne Coffinier de rappeler la dignité de la vocation d’enseignant, et le beau projet derrière cette institution qui prépare sa deuxième rentrée, et s’apprête à accueillir une chaire de Mathématiques, une chaire d’Economie et une de Physique-Chimie.

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ilfm2016L’Institut Libre de Formation des Maîtres vous invite à ses portes ouvertes samedi 11 mars prochain, dans les locaux de Saint-Jean-de-Passy, 2 rue des Vignes, dans le XVIème arrondissement de Paris.

L’ILFM est à la fois :
– un établissement privé d’enseignement supérieur déclaré au Rectorat de Paris proposant des formations diplômantes.
– un centre de formation continue ouvrant droit aux prises en charge par l’OPCA.
– un centre de conférences publiques sur les défis éducatifs actuels.

La vocation de l’ILFM est de former les futurs professeurs du primaire.

Au programme :

  • 10h30-12h30 : Présentation des cursus Formation académique, Enseigner au CP, Méthode Nuyts, Enseigner en cité
  • 14h30-17h : Présentation de la formation complète

Découvrez les formations sur www.ilfm-formation.com

Suivez l’ILFM sur Facebook : https://www.facebook.com/ilfmformation/?fref=ts

Télécharger le tract des Portes ouvertes 2017.

EPP PortRoyal
Samedi 4 mars, dans les locaux de St-Jean-de-Passy, l’Ecole Professorale de Paris aura le plaisir de vous ouvrir ses portes et de vous présenter ses activités.

Informations pratiques :

St Jean de Passy
72 rue Raynouard, Paris 16ème.
14h-15h30 Présentations et Conférence
15h30-17h Forums (rencontres avec des professeurs et étudiants des disciplines enseignées à l’EPP)

Venez nombreux pour découvrir l’Ecole, son ambition d’excellence et son état d’esprit, à travers le témoignage des professeurs et des élèves, au service du renouveau de l’enseignement secondaire en France. L’Ecole Professorale a été en effet créée pour former tout spécialement les professeurs du secondaire et du supérieur.

Les écrits du concours d’entrée pour la rentrée 2017 se tiendront les mardi 9 et mercredi 10 mai 2017.
Les oraux se tiendront quant à eux les mardi 23 et mercredi 24 mai 2017.
Les écrits ont lieu à Paris ou à Lyon, les oraux à Paris.

Visiter le site de l’Ecole Professorale : http://www.epparis.org/
Suivez-les sur Facebook : https://www.facebook.com/eppparis.org/?fref=ts

portraitannecoffinier7Dans une interview à Caroline Beyer parue aujourd’hui dans les colonnes du Figaro, Anne Coffinier, la Directrice générale de la Fondation pour l’école dénonce les projets du gouvernement :

Figure emblématique de l’enseignement privé, Anne Coffinier vient de déposer un recours auprès du Conseil d’État pour excès de pouvoir. En ligne de mire: le projet du gouvernement qui entend contrôler davantage les écoles n’ayant pas de contrat avec l’Éducation nationale. Normalienne, convertie au catholicisme pendant sa scolarité à l’ENA, elle préside la Fondation pour l’école, qui, depuis 2008, finance des établissements hors contrat.

LE FIGARO. – Comme annoncé par la ministre il y a quelques mois, les conditions se sont durcies pour les établissements hors contrat. Comment l’interprétez-vous ?

Anne COFFINIER. -Najat Vallaud-Belkacem a ouvert les hostilités, en fin de mandat, pour s’offrir une victoire symbolique sur le dos du hors contrat. Mais, paradoxalement, elle a permis la constitution d’une coalition sans précédent pour défendre la liberté scolaire, allant de l’Enseignement catholique aux écoles écocitoyennes en passant par l’Association des maires de France. Une partie de la gauche – des écologistes et des communistes – est hostile à la mainmise de l’Éducation nationale sur la formation de la jeunesse! Le droit au libre choix de l’école est une revendication transpartis.

La loi égalité et citoyenneté, adoptée le 22 décembre, prévoit de remplacer le régime d’ouverture des écoles, en le soumettant non plus à déclaration mais autorisation. Cela change-t-il la donne ?

Le prétexte est de lutter contre des risques de radicalisation, mais il est clair que l’État n’a pas de légitimité pour s’octroyer le droit de délivrer des permis de naissance aux écoles de la société civile. Ce n’est qu’en contrôlant sur le terrain les écoles qu’il pourra – au-delà des beaux dossiers de projets – jauger l’esprit véritable d’une école, afin de vérifier qu’on y cultive paisiblement l’amour de la France !

Ainsi, un décret daté du 28 octobre organise un renforcement des contrôles de ces écoles. Vous venez pourtant de déposer un recours auprès du Conseil d’État pour excès de pouvoir. Quels sont vos arguments ?

Les écoles indépendantes ne rendent un service au pays que parce qu’elles sont libres de leur recrutement professoral et de leurs programmes et méthodes pédagogiques. Leur imposer la référence des programmes de l’Éducation nationale les prive de l’essentiel de leur intérêt. Ce décret touche en plein cœur la liberté scolaire.

«Il faut changer totalement de logique. Le financement public d’une école doit dépendre non plus de son statut juridique (public, sous contrat, hors contrat), mais de sa performance académique.»

Vous réclamez des financements publics. N’est-ce pas contradictoire avec cette revendication de liberté ?

Il faut changer totalement de logique. Le financement public d’une école doit dépendre non plus de son statut juridique (public, sous contrat, hors contrat), mais de sa performance académique. Pourquoi ne pas s’inspirer des free schools anglaises, ces écoles publiques gratuites créées par la société civile et intégralement financées par l’État, dans le plein respect de leur caractère propre spirituel, éducatif et pédagogique? Elles sont financées par l’État pour autant qu’elles font progresser. Sinon, elles sont fermées sans pitié. La grande révolution, c’est l’évaluation. Par un organisme indépendant, bien sûr, et non par une Éducation nationale juge et partie.

Quel serait alors le rôle de l’Éducation nationale?

Bien gérer ses propres écoles. Et laisser la société civile faire sa part librement en matière d’éducation, sans chercher à la caporaliser. Trop d’enfants sont en échec parce qu’ils n’arrivent pas à entrer dans le moule unique de l’Éducation nationale!

Êtes-vous favorable au chèque éducation (financé par l’État, il permet aux familles de scolariser leur enfant dans l’école de leur choix, NDLR) ?

Oui, mais le crédit impôt est plus facile à mettre en œuvre. Chaque foyer pourrait déduire des impôts ses frais de scolarité ou, s’il n’est pas imposable, recevoir un chèque du même montant. Tous les parents, riches ou pauvres, auraient alors accès à l’école privée de leur choix. Le système actuel, avec la gratuité et la carte scolaire obligatoire pour l’école publique, incite les parents à se laisser porter.

Le chèque éducation est une proposition traditionnelle du Front national…
Plus aujourd’hui en tout cas. Et certainement pas au niveau international où le mécanisme est plébiscité tant à gauche (Scandinavie, Pays-Bas…) qu’à droite.

Quel type d’école votre fondation finance-t-elle?

Les meilleures écoles libres non lucratives. La plupart sont de confession catholique, même si nous finançons aussi des écoles non confessionnelles répondant à une urgence éducative: écoles de grande ruralité, pour enfants en difficulté, etc.
«Nous défendons en outre le droit des musulmans à créer leur école, à condition que ce ne soient pas des écoles communautaristes insufflant la haine de la civilisation française»

Pourriez-vous accompagner des projets d’écoles musulmanes ?

Nous ne l’avons jamais fait. Les projets éducatifs qui nous étaient présentés étaient incompatibles avec les valeurs de notre charte, notamment sur l’articulation entre foi et raison. Pour autant, notre Institut libre de formation des maîtres (ILFM) forme des maîtres de toutes confessions. Nous défendons en outre le droit des musulmans à créer leur école, à condition que ce ne soient pas des écoles communautaristes insufflant la haine de la civilisation française. Les liens des écoles musulmanes sous contrat avec les Frères musulmans nous semblent à ce titre inadmissibles.

L’école publique, Normale sup, l’ENA… Quel souvenir gardez-vous de votre scolarité ?

Disons que cela manquait terriblement d’âme. Heureusement que j’avais un père extraordinaire et que je faisais de la musique en parallèle. Quand j’ai intégré Sciences Po puis l’ENA, j’ai vite compris que dans l’administration, réussite rimait avec servilité.

Un portrait du Monde vous décrivait comme «l’autre égérie de la Manif pour tous». Quel est votre engagement politique?

Je suis catholique, j’aime la France, je crois en la famille. Je n’appartiens à aucun mouvement ni parti politique. Je suis un acteur de la société civile qui croit à l’incroyable fécondité de cette dernière, dès lors qu’elle prend son destin résolument en mains, sans tout attendre de l’État.

Retrouvez l’interview sur le site du Figaro.

alberic-de-serrant_inside_full_content_pm_v8Il n’y a malheureusement pas d’âge pour être un tyran… et les apprentis tortionnaires commencent parfois à traumatiser leurs parents dès l’âge de 4 ans.

Dans une enquête sur les « enfants tyrans », parue dans Paris Match, Albéric de Serrant, directeur du Cours Alexandre Dumas, partage son expérience d’un établissement qui accueille des enfants venant souvent d’un milieu social difficile. L’apprentissage du respect de l’adulte est au cours de la pédagogie de l’école, qui appartient au réseau Espérance Banlieues.

Retrouvez l’entertien d’Albéric de Serrant en cliquant ici.