Le centenaire de la Grande Guerre, comme chaque grande commémoration historique, donne lieu à la parution d’ouvrages didactiques, de documentaires et de romans, autant pour adultes que pour la jeunesse, ainsi qu’à la réédition de grandes œuvres littéraires. Anne-Laure Blanc, animatrice du blog Chouette, un livre !, vous propose, pour les enfants et les adolescents, une brève sélection de lectures qui pourront éventuellement être commentées en classe ou compléter des sorties sur les grands sites de la Première Guerre mondiale.
Une pétition pour introduire des pédagogies alternatives au sein de l’Education nationale
Un « Appel pour pouvoir choisir une alternative à l’école traditionnelle dans l’école publique » circule actuellement sur la toile : http://appelecolesdifferentes.blogspot.fr/. Il s’agit de promouvoir « une école alternative gratuite et accessible à tous, choisie par les enseignants et les parents ». Cette pétition émane de parents ou de professeurs engagés dans l’éducation nouvelle ou l’école nouvelle, et en particulier les pédagogies Decroly, Freinet, Steiner…
Le genre à l’université : état des lieux
En une dizaine d’années, les études de genre se sont installées dans l’université française sans qu’on mesure l’ampleur du phénomène. Aujourd’hui, elles représentent un discours présent dans toutes les disciplines des sciences humaines (lettres, langues, histoire, sociologie, anthropologie) qu’elles infléchissent ou tentent d’infléchir au niveau de l’enseignement comme de la recherche. L’université sert ainsi de vecteur à des idées qui, avec un soutien institutionnel massif, prétendent corriger une réalité mentale et sociale désignée sans débat possible comme nocive. Tribune libre d’un enseignant-chercheur.
Littérature jeunesse : comment s’y retrouver ?
Le refus, bruyamment manifesté par de nombreuses familles, de la diffusion de la « théorie du genre » dans les écoles a eu un corolaire intéressant : de nombreux parents ont pris conscience à cette occasion de l’impact des idéologies sur la littérature de jeunesse. Il sort chaque année en France près de 9 000 titres nouveaux à destination des jeunes lecteurs. Auxquels s’ajoutent, bien sûr, les titres non épuisés des années précédentes. Comment s’y retrouver ? Il est de plus en plus délicat, pour les parents et les enseignants, de trier le bon grain de l’ivraie, d’autant plus que la littérature de jeunesse est au cœur de puissants enjeux commerciaux, idéologiques, intellectuels et esthétiques. Anne-Laure Blanc, auteur de « Une bibliothèque idéale – Que lire de 5 à 11 ans ? » (éditions TerraMare et Fondation pour l’école) et animatrice du blog « Chouette, un livre ! » répond à nos questions.
Les parents sont-ils capables ?
Voici une tribune libre publiée par Chantal Delsol dans le Figaro du 19 février 2014. Elle porte sur la question de l’aptitude des parents à faire des choix éducatifs pertinents pour leurs enfants. La philosophe y montre que « les systèmes politiques sont clivés à partir de la réponse à cette question, significative de toutes les autres. »
Révisionnisme scientifique
Analyse clinique d’un cas de manipulation de l’intelligence des lycéens par l’Etat. Retour sur le sujet de SVT du bac blanc de 2012. Ce cas montre comment les dérives idéologiques de l’Etat sur le plan de l’éducation ont des conséquences directes sur le plan de l’instruction, à savoir la formation de la raison, la rigueur académique. Ici, pour réussir à prouver que la pilule du lendemain n’est pas abortive, le Ministère de l’Education nationale contraint les lycéens à raisonner à coups de syllogismes fallacieux et de définitions erronées. Un cas d’école de révisionnisme scientifique à méditer.
Des Sénateurs veulent interdire l’école à la maison et tuer l’enseignement par correspondance
Une proposition de loi interdisant l’école à domicile, et tuant par voie de conséquence aussi l’enseignement à distance, a été déposée au Sénat le 18 décembre dernier (http://www.senat.fr/leg/ppl13-245.html) par un groupe de sénateurs UMP. Le seul cas où l’instruction hors école serait autorisée serait celui d’une maladie ou d’un handicap physique ou mental si grave qu’il rend « impossible » une scolarisation en structure collective. Bref, d’un noble droit, l’instruction à domicile se voit transformée en exception honteuse sur le banc des accusés.
SVT et statut de l’embryon (deuxième partie)
Pierre-Olivier Arduin, professeur de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), poursuit ici la réflexion qu’il avait commencée sur le statut de l’embryon humain dans l’enseignement des SVT au collège (http://www.liberte-scolaire.com/tribunes-libres-et-interviews/svt-et-statut-de-embryon-humain-premiere-partie/). Il résume ici avec beaucoup de clarté l’état actuel de la science sur le statut de l’embryon et les imprécisions volontaires ou involontaires que comportent les manuels scolaires en ce domaine. Les professeurs de cette discipline doivent donc avoir des connaissances scientifiques précises et exactes dans ce domaine pour pouvoir enseigner avec justesse leurs élèves. C’est un devoir particulièrement impérieux pour eux que d’être eux-mêmes bien informés et de former avec exactitude la jeunesse sur ce chapitre, pour permettre aux élèves ensuite de prendre des décisions justes et éclairées dans leur vie personnelle. Analyse du programme de 4ème relatif à l’embryon.
PISA 2012 : la France 1ere au classement général pour le creusement des inégalités par l’école
Pisa nous dit deux choses : le système scolaire français continue à s’enfoncer et il est LE pays le plus inégalitaire de tout l’OCDE. Autrement dit, le pays dans lequel la différence d’origine sociale compte le plus sur les résultats scolaires et dans lequel les différences de niveaux entre les meilleurs et les plus faibles sont les plus grandes. Malgré le discours égalitariste et l’hostilité bien française à l’égard des élites (dont la réforme du paiement des professeurs de classes préparatoires n’est que l’illustration la plus récente), la France réussit donc le tour de force d’être première au classement dès lorsqu’il s’agit d’inégalités entre ses élèves.
L’initiation au fait religieux dans les programmes de 6ème
La filière « lettres classique», n’est plus qu’un continent englouti. Sa visibilité, c’était le latin et le grec. On assiste à l’effondrement de la filière littéraire. Cette destruction programmée dont l’histoire reste à écrire n’est pas terminée[1]. La réforme en 2011 du programme de français de la classe de 6ème a notamment introduit subrepticement le Coran dans les programmes obligatoires. Tribune libre de Marion Duvauchel, professeur certifiée en lettres et docteur en philosophie.