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La Fondation pour l’école relaie le communiqué de presse de la FPEEI (Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes) qui dénonce les pratiques scandaleuses dont se sont plaints nombre de ses adhérents, à la suite d’inspections pratiquées par les services académiques de l’Éducation nationale dans l’école de leurs enfants.

Ces dérives, qui remettent en cause la liberté scolaire, sont intolérables et doivent cesser. 

La Fondation pour l’école s’associe donc à l’action de la FPEEI.

 

– Communiqué de presse de la Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes –

 

Inspections académiques des écoles hors contrat : contrôle de l’école ou contrôle des familles ?

 

La Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes enregistre de nombreuses plaintes de ses adhérents à la suite d’inspections pratiquées par les services académiques de l’Éducation nationale dans l’école de leurs enfants. Plusieurs de ces inspections ont donné lieu à des pratiques scandaleuses.

Arrivée par une porte dérobée, fouille des cartables des élèves, intimidations… Plusieurs plaintes de parents font état d’inspecteurs en surnombre : 10 pour une école de 90 élèves par exemple !

Il arrive également de plus en plus souvent que les inspecteurs imposent de se retrouver seuls avec les élèves pour pouvoir s’entretenir avec eux et refusent parfois la présence de toute personne de l’école pour assister aux entretiens. Récemment, une directrice qui a tenté de s’y opposer s’est même vu menacée de voir son école fermée. Les questions qui leur sont posées sont vécues par les élèves eux-mêmes, comme une intrusion dans la vie privée des familles.

Elles constituent, soit une réelle immixtion dans leur vie privée, soit elles remettent tendancieusement en cause le projet pédagogique et le caractère propre de l’école où sont scolarisés les enfants.

Est-ce vraiment l’école qui est inspectée ? Ne sont-ce pas plutôt les familles qui y scolarisent leurs enfants ? Jugez-en vous-même au travers d’exemples des questions posées aux élèves :

Avez-vous des problèmes familiaux ?

Avez-vous accès à internet à la maison ? A la télévision ?

Parlez-vous de la sexualité à la maison en famille ? En parlez-vous beaucoup ?

Que lisez-vous chez vous ?

Dans quelles écoles sont vos frères et sœurs ?

Avez-vous des amis en dehors de l’école ?

En avez-vous assez d’êtres cloitrés toute la journée sans votre téléphone ?

Supportez-vous l’uniforme ? Cela ne vous dérange-t-il pas de ne jamais changer d’aspect ?

Quelle est la chose qu’il faut changer à l’école ?

Pourquoi ne lisez-vous pas des mangas ?

Pour rappel, toutes les écoles hors contrat sont déclarées légalement et connues des services de l’Éducation nationale. Les inspections devraient être des moments d’échanges permettant aux établissements de progresser et de délivrer un enseignement toujours plus qualitatif aux élèves. Au lieu de cela, ces inspections abusives sont vécues par les enfants et les équipes pédagogiques comme une épreuve traumatisante et ternissent l’image des inspecteurs et de l’Éducation nationale.

La FPEEI déplore ces dérives inquiétantes et demande que cessent ces interrogatoires qui n’ont aucunement leur place dans l’inspection d’un établissement scolaire.

 

La Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes

 

Pour adhérer gratuitement et rapidement à la FPEEI et faire entendre la voix des écoles indépendantes : https://www.fpeei.fr/rejoignez-nous/

Contact presse :

Marie-des-Neiges Guillotel

06.27.28.67.98

[email protected]

Alors que Pap Ndiaye vient d’annoncer la sortie imminente d’un plan imposant un « quota » d’élèves boursiers aux établissements privés sous-contrat, la mixité sociale est sur toutes les lèvres.

« L’effet pervers [de cette mesure] c’est que cela risque de pousser les élèves les plus riches du privé sous-contrat vers le hors-contrat qui se répand déjà de plus en plus » explique Laurent Zameczkowski, président de la PEEP (Fédération de parents d’élèves du public), dans le Figaro du 17 avril 2023.

Contrairement à ce qu’il laisse entendre, les écoles privées hors-contrat ne sont pas des écoles pour les « plus riches » mais des établissements ouverts à tous, massivement associatifs et donc sans but lucratif.

La Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes et la Fondation pour l’école ne peuvent que s’indigner des amalgames qui sont faits ici, en comparant le hors-contrat à une anomalie qui se répandrait, alors qu’en réalité, c’est bien l’enseignement et le niveau scolaire de l’éducation nationale que les parents sont de plus en plus nombreux à fuir. Même le ministre Pap Ndiaye parle « d’évitement scolaire » !

Petits effectifs, pédagogies variées, prise en compte des besoins spécifiques de chaque enfant, liberté d’innovation, adhésion des parents au projet éducatif et pédagogique de l’école, accueil d’enfants handicapés, formation des professeurs, refus de l’introduction de l’idéologie woke dans les salles de classe… Les raisons de choisir le hors-contrat sont aussi variées qu’il y a de familles.

Oui, de plus en plus de parents, faisant très souvent un sacrifice financier, choisissent d’y scolariser leurs enfants, soucieux de leur avenir.

Les écoles indépendantes sont aussi, souvent, le dernier recours pour certains élèves, dont les troubles des apprentissages n’ont pas été pas pris en compte ou qui ont subi un harcèlement dont la dénonciation n’a pas été suivie d’effets.

Et pourtant… les enfants en situation de handicap qui sont scolarisés en école indépendante ne peuvent prétendre à une AESH financée par l’État, alors même qu’ils trouvent souvent dans le hors-contrat un refuge, après des années d’errance dans le public.

Et pourtant… les élèves scolarisés dans le hors-contrat ne peuvent bénéficier des bourses de l’État. Ils sont tout simplement exclus du dispositif !

Et pourtant… les familles qui payent déjà l’école à travers leurs impôts, ne bénéficient d’aucune aide de l’État, subissant ainsi une double peine financière.

Malgré ces différences de traitement, les écoles indépendantes connaissent une croissance ininterrompue depuis 15 ans. La grande majorité d’entre elles multiplient les initiatives pour accueillir des enfants défavorisés, y compris dans les zones rurales ou en banlieue, et leur permettre d’accéder à une instruction de qualité : tarifs dégressifs pour les fratries, adaptation du prix de la scolarité au quotient familial, demandes d’aides auprès de la Fondation pour l’école afin de ne pas faire peser davantage les coûts de l’école sur les parents, etc.

Plutôt que de s’attaquer aux solutions qui existent et qui se développent, pourquoi le Ministre ne s’interroge-t-il pas sur les raisons réelles du niveau catastrophique de beaucoup d’écoles publiques et sur le naufrage de l’éducation nationale ?

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Contacts presse : 

FPEEI

[email protected]

Marie-des-Neiges Guillotel : 06.27.28.67.98

Fondation pour l’école

[email protected]

Anne-Françoise de Saint-Albin : 06.03.89.34.68

Le numéro 31 des Chroniques de la Fondation pour l’école est en ligne !

Au sommaire de ce numéro de printemps 2023 :

  • L’éditorial de notre directeur général, Michel Valadier
  • Zoom sur l’une de nos fondations abritées
  • Zoom sur notre Essentiel 2021-2022

Vous avez la possibilité de feuilleter en ligne ce numéro ou de le télécharger ici

Nous avons eu hier, 3 janvier, un rendez-vous important au ministère de l’Éducation nationale.

Nous avons obtenu les avancées suivantes à propos du calendrier des épreuves : la DGESCO a donné des consignes claires aux rectorats, mais ceux-ci continueront d’avoir la main sur les dates pour des raisons évidentes d’organisation. Certains rectorats ont déjà modifié leur calendrier. Nos interlocuteurs sont conscients de certaines difficultés d’organisation des épreuves en 2022 et ont une vraie volonté de les régler. Il faut admettre qu’organiser des épreuves tout en maintenant le maximum de cours jusque fin juin est une gageure. Les lycées hors-contrat qui en auraient la capacité pourraient peut-être proposer leurs locaux pour que certaines épreuves du bac s’y tiennent. Sait-on jamais ?

Par ailleurs, ils ont promis d’examiner avec attention les sujets suivants : la dématérialisation du livret scolaire, l’uniformisation de la dénomination de nos élèves-candidats pour faire apparaître partout qu’ils sont bien scolarisés dans un établissement, la réduction de l’épreuve ponctuelle d’EMC à 20’ au lieu de 30’.

Nous avons soulevé d’autres points qu’ils n’envisagent pas de remettre en cause : les épreuves ponctuelles, dont fait partie l’épreuve de spécialité abandonnée en fin de Première, continueront d’être proposées selon le format actuel : en deux ans ou tout en fin de Terminale, sans panachage possible.

Par ailleurs, le contrôle continu ne saurait être accordé aux lycées hors-contrat qui le souhaiteraient. De plus, il n’a pas été possible d’obtenir que les épreuves ponctuelles soient désignées comme telles sur Parcoursup et sur les relevés de notes du bac. Le bénéfice du « contrôle continu » nous est refusé, mais son nom nous reste imposé !

Pour finir, nous avons constaté que les écoles indépendantes sont une réalité connue et prise en compte. Nous nous en félicitons mais ne voulons pas en rester là. Nous souhaitons obtenir une véritable reconnaissance.

-Communiqué de presse-

Le 11 octobre 2022

 

Plus de 1000 personnes ont participé au salon de la Liberté Pédagogique (Libsco), organisé par la Fondation pour l’école, le samedi 8 octobre, à Paris et en ligne.

Ce salon annuel a pour objectif principal de valoriser des initiatives pédagogiques pertinentes repérées sur le terrain, notamment dans les écoles indépendantes (privées hors-contrat) dont il est la principale vitrine.

Au cours de cette journée, sur le thème de l’apprentissage des savoirs fondamentaux, les visiteurs ont pu assister à 33 ateliers et 3 tables rondes. Une partie de la programmation était retransmise en ligne sur le site libsco.fr.

La surface, agrandie de 20% par rapport à l’édition précédente, a permis des échanges de grande qualité entre exposants et visiteurs.  Par ailleurs, un carrefour de rencontres a permis de réunir plus de 50 directeurs et créateurs d’école indépendante avec des temps forts tout au long de la journée.

Maisons d’édition, cours en ligne, soutien scolaire, instituts de formation, supports pédagogiques, etc… au total 43 exposants dont 15 écoles indépendantes représentaient la diversité du paysage éducatif français.

Ce salon, qui est un des rares événements où tous les acteurs de l’éducation se retrouvent pour s’informer, dialoguer, échanger sur leurs pratiques et se former, prouve qu’il est encore possible de rénover notre école par le terrain et qu’il existe des solutions très concrètes au défi actuel de l’instruction.

Parce que notre mission d’utilité publique ne s’arrête jamais, les préparatifs de la prochaine édition, qui aura lieu au printemps 2024, ont déjà commencé.

 

Contact presse : 

Anne-Françoise de Saint-Albin

[email protected]

06.03.89.34.68

L’enseignement des savoirs fondamentaux : faire confiance aux enseignants pour améliorer leurs pratiques et innover avec succès.

 

La place des enseignants dans l’apprentissage des savoirs fondamentaux.

La réussite scolaire de chaque enfant est conditionnée par sa maîtrise des savoirs fondamentaux : lire, écrire et compter. Cet objectif prioritaire de l’éducation doit émerger dès la maternelle pour perdurer en école élémentaire. En effet, l’apprentissage des savoirs fondamentaux est capital dès la maternelle, pour assurer la suite de l’éducation et limiter les risques de décrochage scolaire. Pour permettre cet enseignement dès la maternelle et garantir la continuité avec l’école élémentaire, l’investissement pédagogique et humain des enseignants est déterminant.

Le rôle décisif de l’enseignant au sein des écoles indépendantes.

Les écoles alternatives partagent toutes le même objectif : aider chaque enfant à développer tout son potentiel. Au sein de ces établissements, l’enseignant joue un rôle prépondérant dans l’éducation des enfants. Chargé de mener leur processus d’apprentissage, il est aussi garant de leur initiation aux savoirs fondamentaux.

Dans les écoles indépendantes, les enseignants accompagnent les élèves de la meilleure des manières : c’est-à-dire celle qui correspond spécifiquement aux besoins de chacun d’entre eux. Grâce à une pédagogie douce, qui s’adapte à l’enfant et ses capacités, l’enseignant lui transmet le goût d’apprendre. Chaque enfant ayant un rythme d’apprentissage différent, les enseignants des pédagogies alternatives sont formés à les encourager et respecter leur évolution, plutôt que de les brider ou les brusquer.

Pour pouvoir être aidé, l’enfant a besoin que son enseignant comprenne ses préoccupations. Grâce à un accompagnement bienveillant et une écoute attentive, ils créent ensemble une relation de confiance, donnant lieu à un cadre plus apte à l’apprentissage.

Comment former et faire évoluer nos enseignants  ?

La réussite scolaire des élèves, qu’ils soient dans une école indépendante ou une école dite « du système classique », passe donc par la qualité du travail de leur enseignant, et ce dès la maternelle. L’importance de la formation des enseignants est donc capitale, au cours de leurs études, mais aussi tout au long de leur carrière.

A l’heure où de nombreux enseignants souffrent dans l’exercice de leurs fonctions et manquent de formation, l’enjeu majeur est de leur redonner espoir et confiance dans leur métier :  en les accompagnant dans leurs méthodes d’enseignement et en leur donnant la possibilité et la liberté d’innover, créer, pour un système éducatif de qualité.  

Pour former les enseignants, la Fondation pour l’école a créé son propre institut : l’Institut Libre de Formation des Maîtres, qui enseigne 70 modules de formations.

Reconnue d’utilité publique, la Fondation pour l’école œuvre pour que chaque enfant puisse accéder à une école lui permettant de développer toutes ses capacités. Elle soutient les innovations pédagogiques qui renforcent l’efficacité du système éducatif.

Parmi ses actions en faveur de la liberté scolaire, la Fondation organise chaque année le salon LIBSCO – le salon de l’innovation pédagogique. Cette journée, qui a lieu le 8 octobre 2022 – de 09h à 18h –  à l’espace Charenton à Paris et en distanciel, s’adresse à tous les parents et professionnels de l’éducation. Cette année, le thème du salon est « L’enseignement des savoirs fondamentaux : quelles méthodes et quelles pédagogies pour aider les enfants à apprendre à lire, écrire, compter et s’exprimer ? ».

Le Salon est gratuit et accessible à tous ! 

Vous vous intéressez aux initiatives des acteurs de l’éducation ? N’hésitez pas à venir vous inspirer et nous rencontrer à l’occasion de cet événement.

Je réserve mon billet Libsco 2022

« HISTOROCK, l’Histoire de France » 

Grand concert « Historock l’Histoire de France » à l’Ecole Militaire de Paris (75007) samedi 24 septembre 18h, pour célébrer et transmettre notre Histoire de France à tous et notamment à nos enfants. 
Un spectacle musical en 19 tableaux, des cathédrales au général de Gaulle, en passant par Saint Louis, Jeanne d’Arc, Louis XIV ! 
« Montjoie Saint-Denis ! Ralliez-vous à la laïcité, Nec pluribus impar ! Front Pop Pop Populaire ! », un voyage musical à travers le temps et l’Histoire  mêlant rock, pop, rap, classique, R’nb, sons, lumières, projection des grands tableaux des peintures d’histoire, qui vous enchanteront.
L’Histoire de France ne s’apprend pas par cœur, elle s’apprend par le cœur….
« L’Histoire de France l’opéra rock » fait aimer la France à tous les jeunes quelles que soient leurs origines et facilite leur intégration en leur permettant d’acquérir les bases d’une culture générale qui leur fait défaut.
La Fondation pour l’école a permis à ce beau projet de voir le jour. 

Pour réserver vos places : 
Adultes 24€ au guichet (- de 18 ans et étudiants 11€)

 

 

Communiqué de presse

Le 30 août 2022

Michel Valadier, nouveau directeur général de la Fondation pour l’école

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Le Conseil d’administration de la Fondation pour l’école a nommé Michel Valadier, fondateur et ancien directeur du Groupe scolaire Saint-Dominique du Pecq, comme nouveau directeur général de la Fondation pour l’école.

Son prédécesseur Jean-Baptiste Dupuis a quitté ses fonctions. Hervé Rolland, Président de la Fondation pour l’école le remercie « pour son action au service des écoles indépendantes. Sous son autorité, l’équipe de la Fondation a été renforcée, les liens avec les fondations abritées consolidés et les divers processus remis à jour. »

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Le 30 août 2022

Communiqué de presse 

120 nouvelles écoles à la rentrée 2022 :
une croissance affirmée !

 

Accédez au dossier complet : communiqué, infographies et liste des écoles en cliquant ici

 

Cette année a encore été très créative : de nouvelles écoles, toutes différentes et toujours plus nombreuses, ont vu le jour cette année, portant à plus de 2500 le nombre d’écoles indépendantes en France. L’ampleur de ce mouvement trouve sans doute une de ses causes dans la loi du 24 août 2021 confortant les principes de la République (dite loi contre les séparatismes).

 

Cette loi a en effet porté un grand coup à l’Instruction en famille (IEF) puisqu’elle a supprimé le régime de déclaration pour le remplacer par un régime d’autorisation. Dorénavant, l’instruction en famille n’est plus une liberté mais une possibilité accordée avec parcimonie aux parents.

À compter de cette année scolaire, l’IEF peut être autorisée pour 4 motifs bien spécifiés : raisons de santé/handicap ; activités sportives ou artistiques intensives ; itinérance ou éloignement ; situation propre. Ce dernier cas est apprécié de manière très stricte par l’Administration. On constate en effet que la grande majorité des demandes s’appuyant sur ce motif est rejetée. 

Ne pouvant instruire leurs enfants avec leurs propres méthodes et programmes, les parents éconduits se tournent alors naturellement vers les écoles indépendantes : soit en y scolarisant leurs enfants, soit en créant une nouvelle école pour compléter le paysage déjà bien riche des écoles indépendantes.

 

Plus de 120 nouvelles écoles ont vu le jour en 2022, venant encore enrichir le paysage éducatif français, apportant une réponse adaptée à la variété des besoins éducatifs des enfants et proposant aux parents des alternatives et des options complémentaires de celles de l’Éducation Nationale.

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Quel système scolaire pour les enfants atteints de troubles de l’apprentissage ?

Par troubles de l’apprentissage, on regroupe notamment les DYS (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie, dysphasie), les TDA/H (troubles déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité), ainsi que la phobie scolaire.

Les enfants atteints de troubles de l’apprentissage se trouvent souvent en difficulté scolaire dans les écoles du système traditionnel, à cause d’un rythme et de méthodes non adaptés. Pour les aider à retrouver confiance en eux et pour qu’ils puissent progresser à leur rythme, les écoles alternatives leur offrent un accueil spécifique afin de prendre en compte leurs particularités.

Constats et conséquences des lacunes du système scolaire traditionnel

Les résultats sont frappants et les troubles de l’apprentissage touchent plus d’élèves qu’on ne pourrait l’imaginer :

  • 6 à 8 % d’enfants sont atteints de DYS par classe d’âge en France, soit 2 élèves par classe en moyenne
  • 3,5 à 5,6 % des enfants scolarisés souffrent de TDA/H, soit 2 élèves par classe
  • 3 à 5 % d’enfants scolarisés souffrent de phobie scolaire ou de refus scolaire anxieux, soit 1 élève pour 2 classes

Ces élèves souffrent de voir leurs efforts plus difficilement récompensés. Découragés face à un système scolaire inadapté et une méthode d’apprentissage qui ne leur correspond pas, ils endurent angoisses, fatigue et souffrance psychologique, pouvant mener au décrochage scolaire.

De plus, les troubles de l’apprentissage sont souvent abordés négativement par les familles, les enseignants et les élèves eux-mêmes. On se focalise sur les difficultés d’apprentissage de l’enfant, plutôt que sur ses forces et capacités.

Pour répondre à ces problématiques, l’Éducation nationale propose des dispositifs pour accompagner les enfants touchés par ces difficultés scolaires. Mais le Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP), et les stages de réussite et de remise à niveau demeurent des mesures insuffisantes.

Les modes d’instruction ont donc besoin d’être plus inclusifs pour les élèves touchés par des troubles de l’apprentissage.

La nécessité d’un accompagnement spécifique

Les difficultés auxquelles doivent faire face ces enfants leur demandent de fournir plus d’efforts, d’attention, de concentration et provoquent donc plus de fatigue. Pour cette raison, ils ont besoin d’un rythme adapté.

Pour apprendre à leur rythme, ces enfants apprécient une adaptation et des dispositifs adéquats : outils scolaires, ordinateurs, supports visuels, objets de manipulation, etc. En leur accordant par ailleurs le temps nécessaire, ils se sentent accompagnés, rassurés et valorisés.

N’oublions pas que ces enfants ont aussi des capacités plus développées que d’autres. Par exemple, les enfants atteints de TDA/H ont en général des capacités physiques plus évoluées, un esprit créatif et rapide et une sensibilité exceptionnelle. Pour les aider à développer leur potentiel, ils ont également besoin d’un accompagnement spécifique.

L’objectif pour ces enfants est donc de retrouver confiance en l’école et le goût de l’apprentissage.

Les écoles alternatives : des structures plus adaptées

Les écoles alternatives et indépendantes représentent une solution de choix pour les élèves atteints de troubles de l’apprentissage. Grâce à des classes à petits effectifs et des aménagements matériels et pédagogiques, les encadrants peuvent s’adapter au rythme de chaque enfant. La variété des pédagogies et l’attention particulière portée aux fondamentaux – lire, écrire, compter – leur permettent de progresser et de combler leurs lacunes.

Ces écoles représentent un véritable refuge pour les élèves atteints de troubles de l’apprentissage, de handicaps ou victimes d’un parcours phobique ou de harcèlement. Les encadrants, en étroite relation avec les parents des élèves, les aident à retrouver confiance et estime de soi.

Reconnue d’utilité publique, la Fondation pour l’école œuvre au développement de ces structures.

Soutenez les écoles indépendantes !