Le nouveau Conseil d’évaluation de l’école, installé en juin, vise le développement d’une « culture de l’évaluation » à l’école. La tribune parue à ce propos dans Le Monde de l’Education le 8 septembre 2020 (lire en ligne ou en pdf), signé par Roger-François Gauthier, ancien inspecteur général, et Stéphane Foin, professeur agrégé, a le grand mérite de souligner que l’activité scolaire est éligible à la mesure de sa « qualité ».
L’évaluation des écoles apparaît de plus en plus comme une nécessité. Il est sain en effet que les parties prenantes des écoles, et en premier lieu les familles, aient une idée aussi « objective » et transparente que possible des « performances » de l’établissement dans lequel ils ont ou envisagent d’inscrire leurs enfants.
Il s’agit de leur « prouver » que l’établissement répond vraiment à leurs attentes ; autrement dit qu’il tient ses promesses. Mais quelles promesses ? Cela suppose en premier lieu qu’un projet d’établissement existe, qu’il ait été clairement exposé aux parents, aux enseignants et à la direction et que tous y adhèrent. C’est là que sont précisés les objectifs dont nos auteurs rappellent à juste titre qu’ils ne se limitent pas aux résultats scolaires. Ce n’est que sur la base de ces critères que la « satisfaction » de tous pourra se mesurer.
Bien consciente de ces enjeux, la Fondation pour l’école a développé depuis dix ans la méthode Qualité Gabriel©, composée d’un référentiel type et de modules de formation à destination des écoles et de leurs équipes. Ce sont près de soixante-dix écoles indépendantes dont les équipes sont aujourd’hui formées et mettent en œuvre dans leur établissement un système qualité.